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Vidéo à la demande et modèles économiques

Il existe deux types de VOD : la VOD temporaire (on « loue » le film pour une durée déterminée) et la VOD définitive (on télécharge le film pour une durée illimitée).  Actuellement, le public semble préférer la VOD temporaire, en raison de la précarité de l’offre définitive.

D’après les derniers chiffres, 6 millions d’œuvres ont été téléchargées en France en VOD entre janvier et juin 2008. Bien que le marché ait doublé depuis l’année précédente, il n’est rien comparé au succès de la VOD aux USA. Contrairement à la musique, pour laquelle plusieurs nouveaux modèles économiques ont été inventés (financement publicitaire : Deezer, aide au lancement d’artistes : Hitmuse, abonnements : Orange ou Nokia …), l’audiovisuel numérique n’a pas vraiment évolué au fil du temps.

Pourquoi la Vidéo à la demande n’attire-t-elle pas le public ?

Vidéo à la demande et chronologie des médias

La Vidéo à la demande, en anglais Video on demand (VOD), est une technique qui permet à l’utilisateur de visionner une vidéo de son choix (film, documentaire, émission…) sur demande, au moment de son choix, par un moyen de télécommunication (Internet, télévision hertzienne, satellite, câble…). Plusieurs techniques existent pour transférer la vidéo, mais les deux plus courantes sont le streaming et le téléchargement. En streaming, la vidéo n’est gardée que le temps de la lecture, alors que le téléchargement permet de garder la vidéo sur le disque dur de l’ordinateur.

Apparue à la fin des années 1990, cette technique s’est rapidement développée aux États-Unis, mais n’est réellement arrivée en France qu’en 2005. L’offre, d’abord très restreinte, tend à se diversifier depuis quelques mois, notamment avec l’apparition des séries sur les plates-formes de VOD. Aujourd’hui, la France est le pays européen qui dispose du plus de services de VOD, que ce soit par Internet ou par télévision sur IP (système de télévision utilisé dans les offres de triple-play).

Le filtrage

Une notion et trois options pour défier la contrefaçon numérique…

Outre la Riposte Graduée, le projet de loi « Création et Internet » contient un autre volet de lutte contre la contrefaçon numérique : le filtrage. Le filtrage était déjà envisagé par les Accords de l’Elysée, aux termes desquels les FAI s’étaient engagés à expérimenter pendant deux ans les technologies de filtrage des réseaux. Cependant, à l’heure actuelle, aucune expérimentation n’a eu lieu. Existe-t-il des difficultés techniques dans la mise en place de ce système par les FAI ?

Le texte de loi reste imprécis quant aux techniques recommandées et à la date de mise en application de ces dispositifs, voire de leurs tests. Cependant, ce qui est certain, c’est que le projet préconise bel et bien un filtrage de contenu, méthode pour laquelle CoPeerRight Agency émet de sérieux doutes au niveau du rapport coût/efficacité qui pourrait être obtenu à grande échelle. C’est pourquoi CoPeerRight Agency propose une solution de filtrage plus avantageuse sur de nombreux aspects et qui pourrait être complémentaire : le filtrage de contenant.

Les péripéties du projet de loi « Création et Internet » Partie 1

Un an après la mission Olivennes, la loi Création et Internet est peut-être sur le point de voir le jour …

Description des faits

La fin de l’année 2007 a marqué un tournant déterminant dans la lutte contre la contrefaçon numérique, et depuis, les pouvoirs publics travaillent activement pour mener à bien leurs projets. Le rapport Olivennes s’est traduit par la signature en novembre 2007 des « Accords de l’Elysée » entre les professionnels de la musique, du cinéma, de l’audiovisuel et les fournisseurs d’accès à Internet, dans lesquels plusieurs axes ont été étudiés pour protéger les droits d’auteur et les droits voisins. Parmi les actions envisagées, la désormais célèbre « Riposte Graduée »  du projet de loi « Création et Internet » continue d’animer les internautes et la scène politique. Une série de rebondissements se sont enchaînés depuis que le projet de loi s’est fait connaître et surtout, depuis l’amendement 138 voté le 24 septembre 2008 à Bruxelles par le Parlement européen.   

Création d’une plateforme de référence de fichiers contrefaits

CoPeerRight Agency s’interroge sur les solutions qui pourraient être mises en place

Depuis plusieurs mois, un débat s’est engagé afin de déterminer les solutions qui seront déployées pour lutter contre la contrefaçon numérique. Un dispositif ressort de ces discussions et mérite une attention particulière : la constitution d’une plateforme de référence.

Pour ce faire, une réunion a été organisée dans le cadre des Assises du numérique le 11 juillet dernier (consulter l’intervention de CoPeerRight Agency). A cette occasion, plusieurs techniques ont été exposées par divers intervenants dans le but de constituer cette plate-forme. Au final, ce sont les technologies de calcul de fingerprints qui semblent avoir été retenues comme solution unanime, bien qu’il n’existe aucun consensus réel à ce sujet.

CoPeerRight Agency : une société indépendante et internationale

Depuis sa création en 2003, CoPeerRight Agency a toujours été une société française indépendante et autofinancée à 100%. Cette indépendance est une force que nous croyons essentielle à un développement sain et constructif. Faire entrer un investisseur dans notre capital est difficilement envisageable, compte tenu de notre activité. Puisque les techniques de contrefaçon numérique évoluent constamment, mais également les moyens de lutte, faire des projections financières réalisables à plus de trois ans est quasiment impossible.

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